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Les trois corps

Préambule : Il s’agit de clarifier, d’expliciter des synonymes touchant ce qu’est la matière et le monde de l’esprit (la spiritualité). En faisant cette démarche de synthèse, nous sommes forcément réducteurs et incomplets; ceci dans le but d’être simple pour comprendre un sujet difficile pour certains d’entre nous. À tous les niveaux d’organisation de l’univers, nous trouvons la notion de polarité (= qualité d’un système comportant deux pôles) qui elle-même est ambivalence, c’est-à-dire qui se caractérise par 2 composantes de sens contraires. Dès le big-bang, dès l’origine de la manifestation, celle-ci ne fût possible que par la polarité cosmique et universelle. L’ampoule n’éclaire que parce qu’il y a du courant positif et négatif. L’être humain n’échappe pas à cette polarité. Nous sommes donc constitués de deux pôles :

  1. Le corps physique
  2. Le corps d’information ou corps spirituel.

Le corps physique

C’est le corps matière, le corps humain, souvent, dans notre civilisation occidentale, la seule conscience de ce que nous sommes. Il s’agit ici du monde matériel et manifesté que nous percevons avec nos cinq sens. Nous sommes dans la logique, le rationnel et l’objectif. Le corps physique est dirigé par le mental et l’égo : le moi-je dénommé aussi par le petit moi, le petit je suis. Le corps physique est mortel, parce que régit par la loi d’entropie. L’entropie est la fonction exprimant le principe de la dégradation de l’énergie et de l’augmentation absolue de désordre (ce qui est composé sera décomposé).

Le monde matériel, y compris mon corps physique fonctionne fondamentalement par paire d’opposé (tout concept porte son contraire en lui), c’est-à-dire que nous sommes là dans la dualité (coexistence de deux éléments de nature différente) : il y a moi, le sujet qui observe l’objet, le monde. C’est la démarche scientifique. Le monde matériel fonctionne donc sur un mode de scission et du deux naissent les conflits et les souffrances. Par conséquent la nature de la matière, c’est d’être manque. Nous pourrons la définir par le verbe avoir : j’ai un corps, animé principalement par la bête, les énergies négatives et l’ombre. C’est l’être existentiel (du latin ex est, hors de l’être).

Passons maintenant à l’autre pôle où il suffira d’inverser les propositions précédentes, soit :

Le corps d’information ou le corps spirituel

C’est le corps immatériel, non manifesté, invisible et universel (ou divin). Nous parlerons d’un corps subtil, sorte d’armature immatérielle, en permanent mouvement et d’une étonnante autonomie par rapport à la réalité physique du corps. Nous sommes alors dans un monde subjectif, irrationnel, animé par l’esprit qui véhicule l’information, transportée par la lumière. Nous nous trouvons dans une métaphysique (= qui est au-delà du physique) de l’ÊTRE où sujet et objet naissent du même acte créateur universel. C’est le royaume du un, donc espace d’immortalité, d’éternité, sans souffrance (car non duel). L’être, c’est avant la scission sujet-objet. Nous pouvons l’appréhender par notre sixième sens, l’intuition, parce que le royaume de l’être n’est pas abordable par notre mental (la pensée) et notre logique humaine. Le corps spirituel croit et vit par l’amour agape, animé par l’ange, les énergies positives et la lumière : c’est l’être essentiel, dirigé par le grand MOI, dont les synonymes ont comme noms le SOI, l’ÊTRE, l’UNIVERS, DIEU, qui est égal de JE SUIS QUI JE SUIS.

L’esprit est incontestablement la seule chose stable échappant à l’entropie et au désordre obligatoire (= néguentropie). Il est regrettable que la science, la médecine et la psychologie ne tiennent pas suffisamment compte des leçons de cette évidence. De ce fait notre culture néglige, par crainte, bien des expériences mystiques.

Toute polarité implique un troisième terme que les philosophes appellent le tiers incluant. Ce troisième terme est relation, communion ou/et alliance. Pour l’être humain, ce troisième terme sera le corps psychique.

Le corps psychique

Le psychisme a trois fonctions principales :

  1. La fonction cognitive : intelligence, pensée, vigilance, mémoire, perception, etc.
  2. La fonction affective : sentiments, sensibilité psychique, etc.
  3. La fonction pulsionnelle : instincts, agressivité, etc.

On peut aussi concevoir le corps psychique en recourant à la division moderne des activités psychiques relevant respectivement du cerveau gauche et du cerveau droit, ce qui représente encore une polarité avec son ambivalence.

Le cerveau gauche

Nous le nommerons l’interface psychophysique (le sujet observant l’objet) représentant le mental et l’égo, c’est-à-dire le cerveau de la logique, de l’analyse, de la raison, de la dualité, de la technologie et de la réduction. Il est masculin et solaire. Il s’agit du mental inférieur. Notre civilisation matérialiste le privilégie outrageusement, ce qui va engendrer le pouvoir, la souffrance, l’insécurité, etc., source de beaucoup de symptômes et de mal-être.

Le cerveau droit

Nous le nommerons l’interface psychospirituelle, développant l’imagination créatrice, l’émotion, les symboles et l’intuition. Il est féminin et lunaire. Il s’agit du mental supérieur. Peu développé dans notre civilisation, il est source de mal-être.

Autrement dit, nous pouvons imaginer le psychisme comme un miroir à deux faces, l’une tournée vers le terrestre avec l’intelligence cérébrale rationnelle et l’autre vers le céleste avec l’intelligence du cœur, intuitive et aimante. Notre déséquilibre vient que nous connaissons et cultivons trop souvent la face inférieure, étant fascinés par la gestion et l’exploration matérielle de l’existence.

Le déséquilibre n’implique pas de renoncer à l’ego, à l’intellect et à l’analyse, mais à combler le déficit du cerveau droit. Il en est de même pour ceux qui sont insuffisamment incarnés dans la matière, leur tâche sera de développer des activités d’enracinement.

Hyperactivité – déficit d’attention

LA RITALINE

Une drogue sur ordonnance !

L’hyperactivité et le déficit d’attention se rencontrent partout dans le monde et dans toutes les classes sociales. Par quel phénomène ? On estime aujourd’hui qu’environ de 10 % des enfants d’âge scolaire en sont affectés, avec une prépondérance chez les garçons, avec les signes suivants :

  • Agite souvent ses mains et ses pieds ou se tortille sur sa chaise.
  • À du mal à rester assis, se lève souvent de son siège même en classe.
  • À des difficultés à entreprendre tranquillement des activités de loisir.
  • Est très impulsif, grossier et même violent.
  • Parle souvent de façon excessive.
  • Se précipite souvent pour répondre aux questions sans attendre qu’on ait finit de les poser.
  • À du mal à attendre son tour.
  • Interrompt souvent autrui ou impose sa présence.
  • Manque souvent de précision ou fait preuve de négligence pour son travail scolaire.
  • Ne voit pas les détails ; difficulté à se concentrer.
  • À du mal à obéir.
  • Est facilement distrait par des stimuli externes.
  • Est souvent intolérant et n’est jamais content

Selon certaines études scientifiques, l’hérédité pourrait être un facteur déterminant ; mais il faut aussi relever l’éventuel tabagisme de la mère durant la gestation, des conditions socioéconomiques difficiles ou plus simplement des carences et des problèmes dans l’éducation de l’enfant et l’alimentation.

Cependant, j’ai remarqué que l’enfant hyperactif est souvent un enfant angoissé (la douleur abdominale) et qui peut passer par des phases de dépression (j’en ai marre…!). Il est souvent rejeté par les autres enfants, par l’enseignant, par l’entourage familial (dévalorisation et culpabilité).

Devant la difficulté de pouvoir contrôler et gérer leur enfant plein de vitalité, le plus souvent par manque de temps, de présence ou d’harmonie familiale, les parents s’inquiètent au moindre signe d’agitation. Ils vont alors consulter un médecin qui prescrira comme unique solution miracle un produit appartenant à la classe des amphétamines : la Ritaline.

La Ritaline stimule la dopamine, un neurotransmetteur impliqué dans le contrôle des fonctions motrices. Ses effets sont comparables à ceux de la cocaïne, et elle correspond à la définition des drogues légales. Aussi, il est évident qu’elle génère une accoutumance, forme de toxicomanie infantile.

Censée réguler l’hyperactivité et le déficit d’attention chez les enfants, la Ritaline, prescrite par millions de doses, est un véritable filon pour son concepteur, Novartis. Cette industrie pharmaceutique a en effet réussi à imposer le dogme de l’hyperactivité : à force de propagande bien ciblée, l’idée est aujourd’hui communément admise qu’un enfant très turbulent est un enfant malade !

Malheureusement, la Ritaline est suivie d’effets secondaires dévastateurs. Cette drogue est tellement dangereuse que l’armée américaine refuse d’enrôler les jeunes qui ont été traités par ce médicament avant l’âge de douze ans. L’arrêt du traitement provoque le retour des symptômes.

Novartis reconnaît que ses chercheurs sont incapables de prévoir à long terme les effets de la Ritaline, et il s’est bien avisé de relever sur le mode d’emploi que ce médicament n’est pas sans danger : « La Ritaline est un stimulant du système nerveux central. On ne connaît pas exactement son action sur l’homme (…). Il n’existe aucune évidence spécifique qui établisse clairement le mécanisme par lequel la Ritaline produit son effet sur le système nerveux central de l’enfant » !!!

En résumé, le fabricant avoue clairement que ses chercheurs n’ont pas poussé les investigations assez loin pour garantir la sécurité d’emploi du produit, ni même son efficacité ! Il ignore exactement son action sur l’homme, son risque hépatique carcinogène (cancer) et son potentiel tératogène (malformations). En vérité, Novartis sait très peu de choses sur un produit dont il a demandé et obtenu l’autorisation de la mise sur le marché.

Si Novartis n’a pas poussé ses travaux assez loin, qui le fera ?

Qui peut garantir mieux que lui qu’il n’y aura pas d’effets secondaires graves ?

Mais, il est aussi probable que ces travaux aient été faits, et que le laboratoire a préféré ne pas ébruiter les résultats !

Du reste, si Novartis était parfaitement convaincu de l’innocuité de la Ritaline, il n’emploierait certainement pas des formules telles que « pourrait causer… » ou « il n’existe aucune évidence… » ou encore « on ne connaît pas exactement son action sur l’homme ». Et si l’on ignore cette action sur l’adulte, il est certain qu’on l’ignore davantage chez l’enfant, surtout à long terme.

Le Compendium Suisse des Médicaments, pour sa part, signale la nervosité et l’insomnie parmi les effets indésirables, ainsi qu’une perte de l’appétit.

Le plus incroyable est que personne ne soit en mesure de démontrer que ce genre de médicament améliore le rendement scolaire des enfants ainsi traités. Le seul effet « bénéfique » serait de permettre une gestion à court terme de l’hyperactivité, de faciliter la vie des parents et des enseignants plutôt que celle des enfants ! Ceux-ci risquent de payer très cher l’inconscience des parents et des médecins.

La seule chose qui soit sûre, c’est que pour Novartis, considéré comme incontournable, ce médicament génère des profits financiers considérables. La Ritaline est prescrite dans tous les pays dits industrialisés, et il est en passe de devenir obligatoire dans plusieurs états américains pour tous les enfants en dessous de 18 ans fréquentant l’école publique. Cette règle est déjà en vigueur dans l’Illinois.

Aujourd’hui, en France, plus de 10’000 enfants sont drogués sous ordonnance. En Angleterre, 25’000 enfants et adolescents ont reçu 93’000 doses de Ritaline entre 2001 et 2005. Mais, devant les preuves attestant de l’inefficacité du produit, les instances de santé ont pris la décision d’interdire la Ritaline pour les moins de 18 ans.

Au Canada, malgré ces risques, près d’un million d’enfants sont également traités avec ce médicament ou avec d’autres drogues similaires afin de contrôler leur comportement.

En Australie, il y a dix ans, 46’000 enfants étaient soumis à la Ritaline, et ce nombre est actuellement de 246’000. L’Australie mérite la palme d’or pour le nombre de prescriptions. En 2002, les médecins avaient signé 220’000 ordonnances de Ritaline pour les enfants.

En Suisse, au Danemark et en Suède, de 2001 à 2005, les ventes de Ritaline ont augmenté de 800 %.

Aux USA, la Ritaline connaît un succès sans précédent. Le Ministère de l’Éducation et l’institut national de la santé mentale (NIMH) poussent à l’utilisation de la Ritaline avec autant de vigueur et souvent en usant de termes encore plus enthousiastes que le fabricant lui-même. Près de 10 % des enfants américains âgés de 10 ans sont traités par ce médicament.

Le point de vue du naturopathe

Une approche à la fois globale et personnalisée dans ce domaine permet de diminuer et même de faire disparaître les symptômes de l’hyperactivité et du déficit d’attention.

Il existe en effet différents types d’hyperactivité, et il est important de ne pas y inclure les enfants simplement turbulents ou particulièrement vivaces, ou encore ceux qui présentent des troubles du comportement passagers dus à des périodes de vie difficiles. Des enfants sont simplement agités pour montrer qu’ils existent !

Différentes causes interviennent dans les troubles de l’attention et d’hyperactivité, comme : des carences au niveau des neurotransmetteurs (dopamine, noradrénaline, sérotonine), qui sont impliqués dans de nombreuses fonctions du système nerveux central ; un terrain héréditaire ; des médicaments comme les corticoïdes ; une intoxication aux métaux lourds (aluminium, mercure…), par les vaccins par exemple; des problèmes de nutrition ; des troubles psychoémotionnels ; des allergies et intolérances alimentaires ; etc.

Et surtout, peut-être le plus important, la pollution par des ondes électromagnétiques, les abus d’utilisation des jeux électroniques, des téléphones portables, de la télévision, ajoutent et créent de nouvelles perturbations au niveau psychoémotionnel et nerveux, amplifiant ainsi l’activité cérébrale, déconnectant l’enfant de la réalité et altérant sa vision du monde.

Traitements proposés par la médecine complémentaire

L’alimentation : les intolérances alimentaires et les allergies aux phosphates, à l’aspartame et au gluten, par exemple ; la consommation excessive de sucres rapides, les sodas, les additifs alimentaires ajoutés dans les aliments préparés constituent un facteur aggravant. Une règle alimentaire personnalisée et appropriée permet de soulager rapidement.

Les compléments alimentaires peuvent s’avérer très utiles selon les besoins, notamment sur le plan des apports en Omega 3. N’oublions pas les vitamines, les sels minéraux (Calcium & Magnésium) et les oligo-éléments.

L’homéopathie, les essences de fleurs de Bach, la spagyrie, sont indispensables.

D’autres thérapies, comme la chromatothérapie, l’ostéopathie, la sympathicathérapie, peuvent également s’avérer très efficaces pour le retour à une vie normale et à la santé.

En médecine complémentaire, il y a donc des traitements naturels pour ces enfants, plutôt que de les soumettre à la dangereuse et toxique Ritaline.

 

© Copyright 2008, Roland Carriot, pour le Centre de Naturopathie – CNL

 

Lien externe

Sur le même sujet, vous pouvez regarder l’émission Temps Présent sur la TSR : Ritaline, enquête sur une pilule miracle.

La migraine

Vous souffrez de migraine ou de maux de tête ! Vous avez tout essayé, en vain !

La naturopathie peut vous venir en aide.

  • Comment les crises de migraine se déclenchent-elles ?
  • Pourquoi se répètent-elles ?
  • Des complications peuvent-elles survenir ?
  • Peut-on prévenir les crises ? Comment les traiter ?

Que vos maux de tête résultent de l’hypertension, du syndrome prémenstruel, de maladies auto-immunes, de fatigue oculaire ou de problèmes de la glande thyroïde, que vous réagissiez à certains aliments, au tabac, au foehn ou à la bise, il existe une solution.

La migraine représente une menace sérieuse pour l’équilibre et la santé, les conséquences pouvant aller d’une gêne mineure jusqu’à un handicap total. Les personnes souffrant de maux de tête à répétition se sentent souvent à part, incomprises, coupées des autres, et elles ne peuvent pas prendre pleinement part aux activités quotidiennes normales.

En Suisse, on estime à environ un million le nombre de migraineux, soit 7 % des hommes et 15 % des femmes. C’est un des principaux motifs d’arrêt de travail. Cela veut dire 2,2 millions de journées perdues chaque année du fait de la migraine.

La migraine est une des affections les plus mal soignées. Selon des données actuelles, environ 10 % des migraineux ne se soignent pas du tout, alors que 50 % se soignent pas automédication. Les autres passent d’un médecin à l’autre parce qu’ils se sentent à chaque fois mal écoutés ou mal compris, sans compter que certains médicaments sont très mal supportés.

En médecine classique, il y a une théorie qui affirme qu’il n’existe aucune preuve du caractère héréditaire de la migraine. Une autre théorie affirme le contraire, en disant que l’origine peut se trouver dans une diminution cyclique des neurotransmetteurs biologiques.

Pour être totalement délivré des maux de tête, il faut d’abord en trouver les causes.

Mécanisme des migraines et céphalées

Les migraines et autres maux de tête sont étroitement liés aux processus de l’inflammation et de l’hyperviscosité sanguine (sans épais), selon les travaux du professeur MOSKOWITZ, médecin américain.

Les critères qui définissent la migraine sont capitaux :

  • L’hérédité joue un rôle dans le développement de la migraine. Elle ne condamne pas l’enfant de parents migraineux à le devenir, mais le prédispose.
  • La migraine apparaît en général dans l’enfance ou à la puberté.
  • Les crises de migraines sont périodiques.
  • La durée des crises est de l’ordre de 6 à 48 heures, et même plus.
  • Les personnes sont très souvent victimes de manifestations sensorielles variées comme des éventuels troubles de la vision, une difficulté à parler, à écrire, des bourdonnements d’oreilles, des étourdissements. Des manifestations digestives qui peuvent aller de la simple nausée aux vomissements, aux brûlures d’estomac, aux diarrhées… La crise migraineuse est parfois précédée d’hyperactivité, d’excitation excessive, d’augmentation de la libido, d’envies de sucré, de salé et de grignotage.
  • La migraine débute souvent en fin de nuit ou tôt le matin. Elle peut apparaître brusquement et disparaître aussi rapidement en fin de journée ou, au contraire, apparaître lentement et disparaître de même.
  • La douleur est en principe « battante », pulsatile. Souvent unilatérale, elle peut changer de côté d’une crise à l’autre.

La victime est en fait une personne au système circulatoire hypersensible. Ce système réagit par un spasme des artères cérébrales, suivi d’une vasodilatation des petites artères périphériques du crâne, qui provoque les symptômes du mal de tête.

Les émotions, les stress de la vie déclenchent une réponse d’adaptation inappropriée chez le migraineux aux vaisseaux sanguins très sensibles.

Certaines intolérances alimentaires et surtout les allergies, l’hypoglycémie, les fluctuations hormonales, les changements de température, les vents chauds ou froids, les relations interpersonnelles difficiles, peuvent avoir des effets de stress.

Quand la personne vit ces chocs, ses plaquettes sanguines (cellules qui permettent la coagulation) s’agglutinent trop facilement et libèrent en excès la sérotonine, un neurotransmetteur chimique. C’est la sérotonine qui conduit au spasme vasculaire cérébral, responsable des signes annonciateurs de la migraine, ainsi qu’à une stimulation anormale des fibres du nerf trijumeau.

Ce spasme des vaisseaux cérébraux provoque à son tour la libération de molécules vasoactives (neuroprotéines), qui sont responsables notamment de la vasodilatation des artères méningées, vasodilatation qui s’accompagne d’une inflammation avec passage de substances inflammatoires (prostaglandines, histamines…) à travers la paroi des vaisseaux, et qui provoque la douleur !

Un autre nerf de la face se trouve aussi activé, le nerf facial.

Les causes de la migraine sont donc vasomotrices et inflammatoires

Les allergies et intolérances alimentaires

L’implication des allergies et des hypersensibilités alimentaires dans la migraine n’est plus à démontrer. Ces causes représentent les 2/3 des migraines !

Comment repérer les aliments responsables ?

Comme pour toutes les allergies, n’importe quel aliment est susceptible de provoquer une migraine, en particulier les aliments ci-après. On considère que chaque individu possède son propre « tableau » d’intolérances alimentaires :

  • Les œufs, viande de volaille et tout aliment contenant de l’œuf et de la viande de volaille.
  • Les céréales, surtout le blé (!) et les flocons d’avoine crus.
  • Le lait de vache, les yogourts et laitages divers.
  • Le café au lait !
  • Les sucres – le chocolat au lait…
  • Les levures.
  • Les agrumes.
  • Les nitrates – l’aspartame – le glutamate de sodium.
  • Certaines sauces.
  • Les crustacés.

J’ai noté que les migraineux raffolent généralement de l’aliment impliqué !

Ces aliments semblent « étrangers » à l’organisme humain et déclenchent des réactions allergiques et inflammatoires chez les sujets prédisposés.

Certaines références mentionnent également de ne pas négliger les métaux lourds présents dans les amalgames dentaires comme origine possible de migraine.

Une désensibilisation progressive par la méthode NAET peut être entreprise afin de faire disparaître ces malaises définitivement.

La fatigue oculaire

La migraine et les maux de tête causés par une fatigue oculaire sont associés à des tensions musculaires provenant du besoin de maintenir une présence visuelle soutenue, lors d’un travail prolongé à l’ordinateur par exemple, ou en lisant longtemps.

Les foyers d’infection

Un foyer d’infection dentaire chronique, une sinusite chronique, une infection ou une inflammation de l’oreille interne peuvent aussi provoquer des migraines et maux de tête.

Le traitement naturel des migraines

Ma conviction repose sur l’extrême importance de la nutrition et un parfait fonctionnement des intestins, en particulier l’intestin grêle.

Je préconise donc un retour à une alimentation saine, naturelle, constituée de produits « vivants », si possible biologiques, car les poisons présents dans nos aliments modernes industriels sont à même de déclencher, à la longue, des réactions inflammatoires et allergiques.

  • Légumes frais non traités chimiquement.
  • Légumineuses.
  • Fruits mûrs, frais ou séchés naturellement.
  • Oléagineux.
  • Miel de qualité.
  • Viandes de qualité.
  • Poissons et crustacés.
  • Œufs frais du pays.
  • Sucre brut intégral.
  • Farines complètes fraîchement moulues et pains réalisés avec ces farines.
  • Huiles crues de première pression à froid.

Et de façon générale :

  • Ne sautez pas de repas.
  • Évitez les aliments sucrés après un repas, et pas de grignotage !
  • Diminuez le lait de vache et les laitages. N’en faites pas un aliment de base.
  • Évitez les fritures.
  • Ne buvez jamais de café au lait (indigeste).
  • Évitez les excès de café et d’alcool.

Traitement des migraines par des remèdes naturels

La Bromelase ou bromélaïne est une enzyme tirée de la tige de l’ananas vert. Elle est particulièrement efficace dans le traitement de la migraine associée à l’inflammation et à la congestion sanguine.

Le Magnésium (citrate de magnésium) et le Tilleul amplifient les effets de la Bromélase, en plus de régulariser les spasmes vasculaires.

La Grande Camomille (Tanacetum Part henium) peut remplacer la Bromélase, car elle est dotée de propriétés anti-inflammatoires et décongestionnantes de la circulation sanguine.

La Vitamine B2 (Riboflavine) favorise pour sa part la réduction de l’intensité et de la fréquence des crises de migraines.

Sans oublier l’homéopathie et la phytothérapie.

Comme vous pouvez le constater, une approche naturopathique demande à être personnalisée. Les remèdes naturels prescrits assurent le succès de cette démarche. Il est capital d’être bien guidé dans ce vaste domaine de la migraine et des maux de tête.

 

© Copyright 2006, Roland Carriot, pour le Centre de Naturopathie – CNL

La phobie des microbes, la rançon des vaccins

La phobie des microbes est ridicule.

Tout microbe est partie constituante d’une cellule ou est d’origine cellulaire. Il n’a pas plus de finalité pathogène qu’un autre être. Pour vivre, il cherche un milieu nutritif. L’homme le fait également, tout comme l’insecte ou l’animal. Il ne faut pas avoir la phobie des microbes. Nous devrions plutôt être reconnaissants envers ces petits êtres qui constituent la moindre de nos cellules, y compris spermatozoïdes et ovules, et qui y remplissent un rôle physiologique capital. La moindres des cellules alimentaires que nous absorbons a été formée ou est formée de microbes. Le microbe est l’être le plus utile physiologiquement sur la Terre, et son unité fonctionnelle dans le temps et l’espace est la plus importante qui soit. La doctrine de l’asepsie du vivant est une doctrine stupide. La vie n’est jamais aseptique, seule la matière peut l’être. Ce dogme ne résiste pas un instant à l’étude des faits, et la crédulité de nombreux médecins est étonnante pour admettre de tels dogmes qui constituent une métaphysique et non, loin de là, une science.

Tout scientifique, de nos jours, est obligé d’admettre que le cytoplasme de toute cellule, humaine, animale ou végétale, est composé d’unités anatomiques (gène = virus différencié = enzyme différencié) de nature virale ; et comme il est démontré que virus, bactérie et mycélium sont le même être métamorphosé, il est scientifique d’admettre également que toute cellule est un être prodigieusement structuré, composé d’éléments viraux, d’éléments bactériens et d’éléments mycéliens, caractéristiques pour chaque protoplasme.

Cet exposé succinct sur l’anatomie de la cellule, composée de milliers de microbes différenciés, démontre qu’il est ridicule d’enseigner actuellement que la cellule est normalement aseptique. Pour étudier les microbes, il faut désormais quitter les oeillères de la médecine classique qui les considèrent surtout comme des ennemis à combattre, alors qu’il faut les considérer comme des amis, tant que nous respectons les lois de la Vie.

La rançon des vaccins.

L’homme d’aujourd’hui a perdu tout bon sens. En identifiant chaque jour de nouveaux virus, donc de nouveaux coupables, il en est arrivé à déclarer la guerre à ses prétendus ennemis. Notre société dite développée, surmédicalisée, espère tenir un jour sous son joug cette armée hétéroclite d’assaillants potentiels à coups d’antibiotiques, d’antiviraux, d’antirétroviraux, grâce à des techniques à visée diagnostique et thérapeutique, de plus en plus coûteuses puisque de plus en plus sophistiquées. La clé de voûte de ce système de prévention contestable, systématique, s’appelle « vaccinations ».

Maintenir une population sur le pied de guerre coûte cher. Très régulièrement, nous sommes informés de l’état de santé des caisses-maladies (!), dont le trou est devenu un puits sans fond. Comme dans toute guerre, les marchands de canons : la chimie, les promoteurs du génie médical de haute volée, fabricants de vaccins…, y trouvent leur compte et, par le biais des pouvoirs publics, maintiennent la terreur afin que rien n’entrave le flot des retombées de royalties qui sans cesse augmentent leurs capitaux. Tout est bien orchestré.

Le scénario se déroule en trois étapes. Après avoir focalisé l’intérêt de tous sur l’affection, par exemple la grippe, on mène une campagne d’affolement savamment médiatisée, puis on présente au bon peuple terrorisé, puisque bien préparé, le vaccin salvateur. L’opération est d’un rapport juteux !

Le succès est assuré, ça marche à tous les coups depuis des années.

Traquant sans cesse d’hypothétiques agents responsables, nous n’avons plus le temps de nous remettre en cause, encore moins de réfléchir, d’autant que les pouvoirs publics et la médecine se sont, et pour longtemps encore, arrogés le droit de le faire à notre place en rendant des vaccinations obligatoires, les programmant selon un calendrier précis dès la naissance. Les non-vaccinés se voient ainsi exposés à la privation d’instruction (établissements scolaires), de socialisation (crèches, colonies de vacances), voire même d’emploi !

Les campagnes de vaccination ont ancré dans l’esprit du public le besoin de se protéger à tout prix, sans évoquer à aucun moment les dangers qui leur sont pourtant reconnus. Les médecins eux-mêmes ont acquis des réflexes, prenant l’habitude de vacciner en ne se posant plus aucune question, tant ce geste est devenu stéréotypé, ni sur l’origine ni sur le devenir des protéines qu’ils injectent dans un organisme innocent. Habitués à guerroyer contre la maladie et les microbes, oubliant de ce fait le concept de bonne santé, peu d’entre eux se soucient du champ de bataille, c’est-à-dire du terrain et, au bout du compte, ce sont les organismes polyvaccinés qui font les frais d’une telle attitude, ainsi que le laisse présager ce sage proverbe chinois : « lorsque les tigres se battent, c’est la pelouse qui trinque ».

Tout vaccin comporte le risque d’entraîner, par lui-même ainsi que par le matériel qu’il véhicule du fait de son mode de préparation, des dommages pouvant générer des situations imprévisibles, non maîtrisables, qu’il s’agisse de matériel bactérien atténué (vaccin de la coqueluche), de toxines responsables de la maladie (vaccin du tétanos, de la diphtérie), de virus vivants atténués (rougeole, grippe, polio, rubéole, oreillons), ces vaccins traditionnels sont tout autant incriminables que les vaccins modernes préparés par « génie génétique ». Dans tous les cas, l’acte vaccinal revient à injecter dans l’organisme des protéines qui lui sont étrangères.

À propos des vaccins atténués, Lise THIRY, professeure de microbiologie à Paris, nous rappelle qu’ils ont été atténués « un peu à la grâce du hasard ». En quelle unité cette grâce se mesure-t-elle ? Et s’il en manquait, parfois, quelques pictogrammes ? Le virus serait-il alors aussi atténué qu’on espère nous le faire admettre ? Des études anglaises ont conclu que la plupart des maladies virales actuelles seraient dues aux souches virales vaccinales (!).

Il est grand temps de voir les choses autrement et de considérer que dans l’échelle des êtres terrestres, de l’unicellulaire à l’homme (le plus élaboré), plus on pense, moins on a de chance de bien se porter !
L’homme a une conscience très évoluée qui lui permet de penser, de choisir, mais elle met constamment en danger son corps physique, donc son capital santé. Qu’est devenue la vitalité du vieillard qui, au soir de sa vie, a acquis sagesse et lucidité ? La situation optimale, la bonne santé, résulte d’une harmonie, d’un équilibre parfait entre le corps physique (le soma, la matière, l’action) et la conscience (la psyché, l’esprit, la pensée). Le psychisme ne prime pas sur le somatique ; il s’agit d’une véritable interrelation. La connexion entre ces deux pôles est assurée par le système immunitaire, véritable moi biologique spécifique de l’intégrité de chaque individu.

Ce système immunitaire est dépendant de notre patrimoine génétique et, de ce fait, sera plus ou moins performant selon la présence ou l’absence de compétences héréditaires inscrites dans notre génome. Il est une véritable armée secrète responsable de l’intégrité de notre identité et, de ce fait, il est le garant de la qualité du « terrain » de chaque individu. En veille constante pour maintenir l’équilibre entre soma et psyché, il assure le bon fonctionnement endogène des hormones et des anti- corps circulants, ainsi que le nettoyage des cellules anormales ou infectées qui parasitent le moi.

Louis-Claude VINCENT, dans Explication bioélectronique de l’action des vaccins, démontre les processus qui, chez les vaccinés, conduisent à une modification du terrain favorisant le développement des maladies auto-immunes et virales. Des études américaines portant sur des vaccins à virus atténués ont prouvé que les fameux lymphocytes T étaient altérés après vaccination. Ceci est inquiétant, car nous vaccinons les jeunes enfants, dont le système immunitaire et de régulation est immature, donc très fragile ! Il est hautement probable que les vaccinations répétées empêchent le système immunitaire de s’épanouir naturellement, créant des dysfonctionnements partiels ou une immunodéficience globale. On est en droit de s’interroger : les maladies infantiles ne participent-elles pas à l’évolution du système de régulation (système immunitaire) et à l’acquisition de son plein potentiel, en même temps qu’elles permettent les prises de conscience successives qui forgent le psychisme ?

Alors que nous devrions avoir à coeur de préserver notre patrimoine génétique et d’en maintenir la pleine efficacité, nous ne cessons pas de l’agresser en lui offrant délibérément maintes occasions de se dégrader (surmédicalisation, survaccination, stress en tous genres, pollutions) qui nous conduisent peu à peu à la perte de notre intégrité biologique, donc de notre identité.

Améliorer la réponse immunitaire.

Pour tenter d’améliorer la réponse immunitaire en se servant de remèdes spécifiques, il faudra s’aider de certaines traces essentielles et, en particulier, le fer, le cuivre, le zinc, le sélénium, le magnésium, qui sont indispensables à la réponse immunitaire. On utilisera aussi les vitamines : B6 pour son rôle dans la synthèse de l’ADN, la vitamine C pour son rôle anti-infectieux, les vitamines A et E pour leur capacité antioxydante.

Enfin, nous ferons confiance à la phytothérapie, dont la tâche sera, d’une part, d’équilibrer les désordres affectifs latents ou mal exprimés et, d’autre part, de rendre la joie de vivre.

Le traitement des pathologies vaccino-induites est une oeuvre de longue haleine (il est bien plus rapide de polluer un organisme), qui demande patience, prudence et sérénité ; mais rien n’est jamais acquis sans peine.

 

© Copyright 2000, Roland Carriot, pour le Centre de Naturopathie – CNL

Roland Carriot

Naturopathe et ostéopathe diplômé

Le lait en question

Le lait, c’est bon pour la santé ! Les producteurs de lait, et surtout les gros distributeurs de l’agroalimentaire, martèlent qu’il faut boire du lait et avaler un maximum de produits laitiers pour être et rester en bonne santé.

Le Dr Jean SEIGNALET, dans son ouvrage « L’alimentation ou la troisième médecine » (éd. Écologie Humaine – François-Xavier de Guibert) prouve le contraire. On peut très bien se passer du lait si on consomme normalement des légumes, des noix, des amandes, des céréales complètes ou germées, du poisson, des algues, du lait de riz, d’avoine, d’amandes, de soja… Surtout quand on sait qu’il n’y a plus beaucoup de nutriments assimilables dans les laits industriels.

Le lait est omniprésent. En dehors de l’alimentation proprement dite, il est parvenu au fil du temps, et au fur et à mesure du développement industriel, à être présenté comme source principale de calcium, mais aussi douceur, enfance, nourriture, pureté, etc. Car le lait a une longue histoire, et la situation aujourd’hui est loin d’être comparable à celle des siècles passés.

On ne peut pas nier qu’il existe, et tout particulièrement en Suisse, une tradition laitière et fromagère. Nos paysans et l’industrie laitière ont appris à faire quelque chose de ce lait : fromages frais, puis affinés, beurre, yogourt, etc. Chaque région a ses spécialités, diversifiées, fort goûteuses il faut bien le dire, et le lait lui-même s’est fait une place importante dans notre alimentation du fait notamment de l’importance que l’on donne à son calcium.

Mais cela n’a peut-être rien à voir avec la pléthore actuelle, le phénomène ayant commencé et s’étant aggravé dès la fin de la dernière guerre mondiale.

Jusqu’à cette époque, on peut analyser la situation pour mettre en évidence les différences par rapport à aujourd’hui :

  • Tout d’abord, les mères allaitaient leurs enfants plus longtemps, jusqu’à un an ou même deux ans, alors que de nos jours on allaite que durant quelques semaines, ou même quelques jours, ou encore pas du tout !
  • Les femmes aisées, si elles n’allaitaient pas, prenaient une nourrice ; et ce n’était peut-être pas le moindre mal.
  • Et si beaucoup d’enfants mouraient jeunes, s’ils étaient souvent rachitiques, parfois tuberculeux, il faut incriminer la misère, les taudis, la mauvaise hygiène, le travail précoce et les privations qui ne permettaient pas un sevrage normal.

Pourquoi tant de lait aujourd’hui ?

Pourquoi du petit morceau de fromage accompagné d’un quignon de pain est-on passé à une véritable invasion de l’espace alimentaire par les laitages ? La consommation annuelle par habitant avoisine les 400 kilos ! Mais il n’y a pas que le lait, il y a les fromages, les yogourts que l’on sort si facilement du frigo, le chocolat, les desserts que l’on ne sait plus faire sans lait, les boissons à base de lait, les glaces, les sauces, les biscuits…

En clair, le lait est un marché, et un marché énorme, dont les profits vont principalement aux gros distributeurs et aux multinationales de l’agroalimentaire, lesquels consacrent aux laitages environ 20 % du budget de publicité de l’ensemble des produits alimentaires !

Le lait, une vacherie !

Le Dr Nicolas Le BERRE, dans le titre de son livre « Le lait, une sacrée vacherie ? » (éd. Charles Corlet), énonce cette phrase sous forme d’interrogation ; mais il y répond affirmativement. Et cela pour plusieurs raisons, comme : « aucun animal ne continue à boire du lait après son sevrage », et il ne souffre d’aucune carence en calcium. Alors, il est bon de savoir que notre source de calcium (et autres nutriments) se trouve et s’est toujours trouvée dans nos végétaux : légumes, céréales, fruits, et non dans le lait de vache qui contient du calcium pour son veau, peu assimilable pour l’homme, il faut bien le reconnaître !

Le lait est indigeste !

Le lait est issu d’un ruminant, généralement une vache, mais seulement pour son veau qui possède dans son appareil digestif une grande quantité de présure (utilisée artisanalement pour la fabrication du fromage), au fort pouvoir coagulant. Seul le petit enfant peut produire de la présure pour digérer le lait maternel. Alors, quand vous buvez du lait ou mangez des laitages, votre système digestif doit produire énormément delactase (enzyme issue de l’intestin) pour le digérer ; et si la lactase n’est pas suffisante, fermentations et début de putréfaction se produisent.

Question de graisses ?

On consomme souvent du lait écrémé par peur des graisses animales du lait entier. Sur ce point précis, apportons une correction de taille : ce ne sont pas les graisses du lait qui augmentent le risque de cholestérol dans les artères, mais les protéines du lait. En effet, la consommation importante de produits laitiers augmente la quantité de l’homocystéine plasmatique dans le sang. Et c’est cette substance qui précipite le cholestérol sur la paroi des artères.

Le lait déminéralise !

C’est la phrase sacrilège ! Le lait qu’on recommande à longueur de publicité pour le calcium, pour avoir des enfants solides, pour éviter l’ostéoporose, épouvantail largement utilisé par le corps médical !

Or, les pays qui consomment beaucoup de produits laitiers, comme la Suisse, la France, la Finlande, la Suède, la Hollande, les USA, etc. sont aussi ceux où l’on constate la plus forte proportion d’ostéoporose et de fractures du col du fémur après 50 ans. D’ailleurs, on remarque une concordance entre la consommation importante de produits laitiers et le développement des maladies osseuses, dont l’ostéoporose (dixit Robert MASSON « Diététique de l’expérience » (éd. Trédaniel).

Lait de vache et carences !

Aucun animal sauvage ne se nourrit du lait d’un autre animal !

Pour les bébés et les jeunes enfants, le lait de vache présente bien des inconvénients, en particulier : il est pauvre en fer, contrairement au lait maternel, bien sûr ! Nourri presque exclusivement au lait de vache, un bébé risque peu à peu de s’anémier. On parle alors d’anémie ferriprive.

Les besoins de l’enfant varient avec l’âge et il est remarquable de noter que la composition du lait maternel se modifie dans le temps. On distingue successivement :

  • Le colostrum, durant les 5 premiers jours après la naissance
  • Le lait de transition, du 6e au 15e jour.
  • Le lait mature, du 16e jour au 15e mois.

Ces trois variétés de lait offrent des différences au niveau des graisses, des protéines, des minéraux, des oligo-éléments et des vitamines.

Le lait de vache, de par sa composition fort éloignée de celle du lait maternel, ne constitue pas un aliment idéal pour le jeune enfant. Aussi l’industrie agroalimentaire a apporté des modifications au lait de vache, afin qu’il ressemble davantage au lait humain. Ainsi ont été préparés des laits maternisés, dits aussi « diététiques » ou « infantiles ». Ces laits maternisés se rapprochent du lait maternel, mais des différences majeures persistent :

  • Certaines substances propres au lait humain manquent, comme la gynolactose, les IgA, la lipase,
  • la bétalactoglobuline n’est pas supprimée,
  • et le principal demeure : des protéines bovines sont introduites dans le tube digestif d’un enfant programmé pour traiter des protéines humaines = réactions allergiques !

Parlons d’allergies !

Les allergies au lait de vache sont de plus en plus nombreuses. À ce sujet, il faut bien distinguer entre allergie et intolérance. Cette dernière est due à un dépassement des fonctions enzymatiques au cours de la digestion. Si elle donne des symptômes souvent voisins, elle suppose cependant une réaction et un traitement différent.

L’allergie au lait proprement dit, ou plus exactement aux protéines du lait de vache : celui-ci contient 3 fois plus de protéines que le lait maternel, protéines dont les plus allergisantes sont la betalactoglobuline, l’alphalactoglobuline et les caséines. Dans ce cas, c’est la tyramine qui est en cause dans l’allergie, davantage que l’histamine.

Or, les produits laitiers sont très riches en tyramines. Le Dr SEIGNALET susmentionné montre bien ce rôle du lait qu’il accuse d’être à l’origine d’un grand nombre de maladies allergiques, auto-immunes, inflammatoires (rhumatismes) ou infectieuses.

Cette allergie au lait de vache peut se déclencher chez le nourrisson dès les premiers jours de sa vie, entraînant diarrhées, vomissements, infections ORL et effondrement de la courbe du poids. Cette allergie existe aussi chez le grand enfant et chez l’adulte. Ces troubles se manifestent par les pathologies suivantes (la liste n’est pas exhaustive) :

Infections ORL à répétition chez l’enfant = otites, rhinopharyngites, bronchites

  • Asthme
  • Conjonctivite
  • Troubles digestifs
  • Choc anaphylactique
  • Candidose
  • Fatigue
  • Eczéma
  • Rhumatismes
  • Urticaire
  • Cystite
  • Migraine
  • Acné

L’allergie aux polluants.

Hélas, aujourd’hui, rien n’est indemne de pollutions dans la chaîne alimentaire : additifs, colorants, conservateurs, antibiotiques, pesticides, médicaments, etc. La présence d’antibiotiques dans le lait et les produits laitiers peut provoquer soit directement des allergies, soit sensibiliser peu à peu la personne jusqu’à ce que les symptômes apparaissent réellement.

Décidément, le lait de vache n’est pas l’idéal !

C’est décidé, vous faites une croix sur tout ce qui, de près ou de loin, peut être du lait de vache. Bonne résolution, mais qui mérite malgré tout d’être nuancée, car il existe un élément issu du lait qui est bénéfique pour la santé : le petit lait.

C’est un liquide légèrement acide qui résulte de la coagulation du lait (caséine et présure) pour la fabrication du fromage. Généralement méprisé, ce résidu est jeté ou donné aux petits veaux. Or, le petit lait est débarrassé de tout ce qui fait du lait de vache une sorte de poison : plus de caséine et plus de corps gras. On pourrait dire que le petit lait a gardé le meilleur du lait et laissé le pire dans le fromage !

Dans le petit lait, on retrouve les minéraux, oligo-éléments comme le zinc, le potassium et aussi la vitamine B2. Peu de sodium, des acides aminés sans caséine, des acides orotiques et lactiques. Le petit lait, dépuratif et régénérateur de la flore intestinale, ne présente cette fois que des avantages.

Et il y a d’autres solutions !

Pour bébé et le petit enfant :

Il faut le dire, pour toutes les raisons évoquées, le seul lait qui convienne à un bébé est celui de sa mère. L’idéal serait donc de l’allaiter durant les quatre à six premiers mois. Sinon, la bonne solution de remplacement est d’alterner les laits végétaux : soja, blé, avoine, amandes, etc. Selon Robert MASSON susmentionné, le lait d’ânesse semble le seul lait animal pouvant se substituer au lait maternel.

Et pour vous adulte ?

Chez l’adulte, le solution est simple : plus jamais de lait tel quel, plus du tout de produits laitiers, ou le moins possible.

Le lait une vacherie ? C’est indéniable, mais on peut ne pas persévérer dans l’erreur !

Roland Carriot

Naturopathe – Ostéopathe

 

© Copyright janvier 2004, Roland Carriot, pour le Centre de Naturopathie – CNL

Prévention pour l’hiver

Fabienne Jordan-Grossrieder, Naturopathe – Nutritionniste

Rester en pleine forme toute la saison froide

« Mieux vaut prévenir que guérir ». C’est le but de cet article. La santé n’est jamais acquise et doit être au centre de nos priorités. Nous ne sommes pas tous égaux vis-à-vis de la maladie, mais rien n’arrive par hasard, même quand nous « tombons » malades.
La prévention des maux hivernaux se fait d’une manière globale. D’abord par une prise en charge de soi-même surtout, puis par la prise de remèdes.
Le but est de maintenir un bon niveau d’énergie, soit ne pas tomber dans des états de fatigue chronique, de surmenage, de sédentarité et préserver nos défenses immunitaires.

Tout stress va affaiblir notre système immunitaire. En hiver, le froid ainsi que le manque de lumière viennent s’ajouter aux autres stress du quotidien que sont la suractivité, le manque de sommeil, une mauvaise alimentation, l’excès de produits stimulants (café, caféine, sucre…) ainsi que « le trop » et « le pas du tout » de sport.

Ces quelques conseils vous sembleront certainement logiques, mais nous n’avons pas toujours le réflexe de les appliquer en prévention. Plus une personne est fragile, plus elle doit être attentive à son hygiène de vie. Ces conseils sont de la prévention et ne remplacent pas un traitement en cas de maladie. Il s’agit de :

  • Bien se protéger du froid, surtout au niveau de la nuque, des oreilles, du bas du dos et des pieds. Ne pas aller au lit avec les pieds froids ou en ayant froid. Ne pas hésiter à utiliser une bouillotte, objet indispensable en hiver pour se réchauffer. La poser sur le ventre aide la digestion ou sur le thorax quand une sensation de froid s’est fait sentir.
  • Dormir suffisamment, voire plus qu’en temps normal, car nous avons besoin de plus de repos. La fatigue est un stress qui fait chuter nos défenses immunitaires de manière très importante. Il faut se sentir reposé au réveil et en forme.
  • Alimentation : pour ce qui est des quantités, suivre l’adage : un déjeuner de roi, un dîner de prince et un souper de pauvre. Pour la qualité, mangez des fruits et légumes de saison. Ne pas surcharger l’alimentation en produits laitiers, en mauvaises graisses (saturées, trans ou hydrogénées) et en sucres raffinés. Attention à l’excès de soda et évitez les jus de fruits acides du commerce (orange, pamplemousse). BOIRE CHAUD (infusions) ET MANGER CHAUD. Évitez les repas de salades et préférez les soupes, les légumineuses et les légumes racines. L’hiver est la saison du méridien du rein. Pour renforcer son énergie, privilégiez le poulet, les lentilles, les baies, la châtaigne.
  • S’aérer au moins 30 minutes par jour et s’octroyer des moments de repos et de calme.
  • Maintenir un bon taux d’humidité (40–60%) dans la maison, bien l’aérer, voire diffuser des huiles essentielles (ravensare aromatica, lemongrass, lavendula vera).

Je vous recommande le traitement suivant, d’octobre à février (liste non exhaustive) :

 

INFLUENZINUM 9 CH (tube granules)

(vaccin homéopathique antigrippe)

5 granules 1×/semaine à jeun

+

Pollens de ciste, de châtaignier ou de saule

1 c à soupe le matin

OU

Préparation magistrale en Spagyrie Phylak : PS139.0
Podophyllum, FREQuENCE 20%, Datura, Nuphar, Dulcamara, Coffea, Vinca, Rhus tox, Melilotus, Viscum, Quercus.

100 ml, 10 gouttes / 1 à 2×/jour

OU

EPS Echinacée-Cassis-Pin Sylvestre
/ aa qsp 150 ml (phytolis)

EPS Cypres-Réglisse-Ginseng
/ aa qsp 150 ml (phytolis)

1 càc / 1 jour sur 2
et alterner avec

1 càc / 1 jour sur 2

+

Oméga 3 EPA/DHA ou
Huile de foie de morue (+Vit D)

1 comp./jour

+

Probiotique – Lactibiane référence

1 gél. 2×/sem.

OU

Sérum de Quinton isotonique

1 ampoule 1 jour sur 2

+

Fumigations avec la synergie 108 (Lakshmi-Usha Veda)

8 gouttes dans un bol d’eau chaude

Chaque fois que le nez coule, nez sec, gorge sèche ou irritée ou que vous avez une toux, même petite.

Pour les personnes sensibles au manque de lumière, le coup de blues hivernal, la luminothérapie fait des merveilles. Une lampe de 10’000 lux minimum peut être achetée ou louée.
Passez 30 minutes devant la lampe entre 6 h et 8 h du matin ainsi qu’une prise de 1 mg de mélatonine à 22 h, et l’hiver deviendra une agréable saison… automne 2014

Les refroidissements

Fabienne Jordan-Grossrieder, Naturopathe – Nutritionniste

L’hiver bat son plein et les refroidissements aussi. Cela fait partie du cycle naturel pourrait-on croire. Alors pourquoi chaque année, les « méchants virus d’hiver » sont-ils si coupables et les malades si victimes ? Est-ce la faute à pas de chance ?

En tant que naturopathe, je dois malheureusement et heureusement dire que notre santé est l’affaire et la responsabilité de chacun. En effet, nous pouvons tous faire quelque chose pour nous-mêmes, mais cela demande une prise de conscience et une prise en main de notre mode de vie.

Pour combattre un refroidissement, il faut d’abord comprendre le comment du pourquoi.

La première raison des affections hivernale est la faiblesse de notre système immunitaire. C’est lui qui, à longueur d’année, nous défend contre les agressions extérieures.

Alors qu’est-ce qui fait chuter nos défenses immunitaires ? Je vais reprendre quelques points du dernier article sur la prévention des refroidissements :

  • La fatigue, qu’elle soit physique ou mentale (le stress), va grandement influencer notre capacité à faire face aux agressions extérieures. Il est recommandé de dormir suffisamment, de calmer le rythme de vie, d’éviter les excès de sports et la sédentarité. Le sommeil est réparateur. Ce n’est pas une perte de temps, comme je l’entends souvent.
  • L’alimentation est cruciale pour nos cellules. Évitez de manger des sucres raffinés (biscuits, viennoiseries, farines raffinées, céréales raffinées, sodas…), des mauvaises graisses (saturées, trans ou hydrogénées), trop de produits laitiers, les aliments acides. D’autres parts, ce type d’alimentation est irritant pour notre système digestif et le fragilise ainsi que notre système immunitaire très important dans nos intestins. Nous avons besoin de protéines, mais aussi de vitamines, de minéraux, de sucre à index glycémique bas (céréales complètes, légumineuses, fruits frais et secs) et d’acides gras de qualité (huiles première pression à froid, oléagineux, poissons gras). Il est également important de manger et boire chaud et surtout des fruits et légumes de saison.
  • Un habillement (habits et chaussures) non adapté va laisser le froid « transpercer » notre première barrière, la peau, et perturber notre équilibre. Bien se protéger du froid, surtout, au niveau de la nuque, des oreilles, du dos et des pieds.

Que faire quand les premiers symptômes de refroidissement sont là ?

  • Apporter de la chaleur, un bain chaud, une bouillotte, des tisanes, par exemple au thym, sureau, sarriette, aux épices (cannelle, clou de girofle, gingembre, etc.), à la mauve, à la réglisse, mais surtout pas de thé noir-vert ni café. Les bactéries et les virus sont très sensibles à la chaleur. Bien transpirer aide à les combattre ainsi qu’à retrouver de la chaleur interne.
  • Alléger tout de suite l’alimentation et surtout éviter les aliments mentionnés plus haut, manger un bouillon éventuellement avec du riz ou des légumes racines est suffisant. En effet, en allégeant les repas, le corps pourra utiliser cette énergie épargnée par la digestion pour le système immunitaire et ainsi faire face aux déséquilibres.
  • Le repos, c’est essentiel. Dormir permet au corps de récupérer et d’épargner un maximum d’énergie pour se régénérer. De plus, il permettra de récupérer plus rapidement après la maladie.
  • Lors de fièvre, il est recommandé de se reposer et de beaucoup boire des tisanes pour compenser la transpiration. Si possible, laisser la fièvre « se faire », elle permet de contrer les virus et bactéries et d’éviter leur multiplication. La fièvre est bénéfique et participe au processus d’autoguérison, sauf si elle n’est pas tolérée.
  • Les fumigations permettent d’apporter de la chaleur dans l’arbre bronchique et de « le désinfecter » grâce aux propriétés des huiles essentielles. Mettre 5–10 gouttes d’eucalyptus radiata ou ravensare aromatica, le thym linalol dans de l’eau à 80°C 3×/j.
  • Pour les bronchites, les cataplasmes font merveille pour décongestionner les bronches. Mettre 2 tasses de farine de lin, 1 tasse de farine de moutarde dans de l’eau, porter à ébullition, mettre le tout sur un tissu et l’appliquer sur le thorax pendant une bonne heure, voire toute la nuit.
  • La thérapie par les ventouses est très indiquée dans les affections pulmonaires.
  • La sympathicothérapie est une excellente technique pour traiter les sinusites

Si vous avez des doutes sur l’infection bactérienne, n’hésitez pas à aller consulter votre médecin.

Au niveau des remèdes naturels

(liste non exhaustive)

Remède Posologie Affection
Weleda : Infludo selon posologie d’emploi état grippal
Boiron : Occillococcinum 1 dose par jour état grippal
Alpinamed baies de sureau état grippal
Homéopathie : Influenzinum 9 ch 1 dose matin et soir pdt 3 j état grippal
Vitamine C 1 à 2 g par jour tout
Vitamine E, 400 UI 1 comprimé par jour tout
Schwabe Pharma : Umckaloabo idem bronchite aiguë
Arkopharma : spray nasal à la propolis rhume et sinusite
Vifor : Nasmerfree, spray nasal rhume et sinusite
Biomed : Sinupret forte sinusite
Vogel : spray pour la gorge angine

Suppositoires d’huiles essentielles pour les bronchites, les angines ou les sinusites, à utiliser selon la notice d’emploi. À savoir que les suppositoires sont la voie royale pour les affections ORL.

Quand la forme revient, il est essentiel de ne pas reprendre un rythme « d’enfer », de continuer les compléments alimentaires comme un complexe de vitamines et de minéraux, le sirop du Père Michel ou encore des synergies de plantes pour les défenses immunitaires.

Cure de printemps pour le foie

Fabienne Jordan-Grossrieder, Naturopathe – Nutritionniste

Le printemps arrive avec ses fleurs et sa douceur. C’est la saison du renouveau et il est bon que ce le soit aussi pour notre corps.

Les cures de printemps sont des pratiques ancestrales simples et efficaces pour nettoyer le sang, purifier le corps, éliminer les toxines et toxiques, renforcer notre organisme pour faire face au déluge d’agressions de tout ordre. Le drainage « remet les pendules à l’heure » de notre organisme surchargé et stressé. Nous pouvons résumer ses bénéfices en 3 mots : désintoxication-épuration-régénération.

Le printemps, c’est également la saison de l’énergie du Foie et de la Vésicule biliaire en médecine chinoise. C’est donc le moment opportun pour travailler sur cet organe vital et précieux qu’est notre foie.

Méthodes douces

Elles ne suffisent pas pour travailler en profondeur, mais apportent un bon soutient.

  • Tisanes pour le foie et drainantes.
  • Aliments à privilégier : artichaut, dent de lion, chou, carotte, céleri, poireau, chicorée sauvage, ortie, radis noir, tous les légumes racines, verts et orangés.
  • Jus de Bouleau de Weleda, 1 à 2 bouchons dans 1.5 l d’eau et boire sur la journée, cure à faire pendant 3 semaines.

Méthodes plus concentrées

Veuillez consulter votre naturopathe ou votre pharmacien pour leurs applications et prescriptions.

  • Phytothérapie — plantes pour le foie et la vésicule biliaire: chardon marie, boldo, daucus, radis noir, desmodium, solidago, chélidoine, artichaut, romarin, chicoré, etc.
  • Pianto doré et Bio St-Joseph pour le foie.
  • Aromathérapie : huiles essentielles de Ledum Groenland, romarin à verbenon: attention au contre indication. Hydrolats de romarin verbenon, carotte, immortelle, menthe poivrée.
  • Massage ayurvédique drainant et détoxiquant.

Méthodes radicales

Veuillez consulter votre naturopathe pour leurs descriptions et applications.

  • Cures sous forme de fruits et légumes, mono-diète.
  • Le jeûne. Il doit s’effectuer dans des conditions particulières pour être efficace et sans danger.
  • Les irrigations coloniques, les lavements rectaux (enseigné par la Dre Kousmine).

La monodiète végétale (jus ou aliments) est la véritable cure de santé. Son but est de renforcer le processus d’élimination. Elle peut varier dans la durée et être mise en œuvre en menant une vie active.

Ses bénéfices sont nombreux. Le métabolisme digestif se met au repos. Le transit intestinal s’accentue puis se régularise. Le tube digestif se désengorge et se purifie. Les fonctions rénales et hépatiques s’allègent. L’économie d’énergie digestive, glandulaire et nerveuse est mise à profit pour d’autres tâches métaboliques, telles que le nettoyage et la régénération des tissus. Les principes nutritionnels du fruit ou du légume choisi permettent d’accélérer le fonctionnement des émonctoires.

Une cure végétale bien menée constitue une méthode thérapeutique à part entière.

Les 7 conseils pour aider votre foie à mieux se régénérer et travailler

  • Faites un mois sans alcool, ni café. C’est un petit challenge pour vous et un grand soulagement pour votre foie. Ce dernier s’en ressentira rajeuni.
  • Prenez un « souper de pauvre » le soir. Votre corps se régénérera et récupérera mieux durant la nuit. Le sommeil sera plus récupérateur et vous aurez plus d’énergie le matin.
  • Faites chaque printemps une cure à base de plantes pour le foie sur 3 semaines à 2 mois.
  • Les cures à base de plantes pour le foie se fait au printemps ou en été, jamais en automne ou en hiver.
  • Toujours au printemps, faites une monodiète sur 1à 2 semaines, c’est l’idéal pour le foie.
  • Quand vous sentez la digestion ralentie et difficile, mettez une bouillotte sur le foie et l’estomac et prenez quelques gouttes de Carmol. Vous allez aider le travail de la digestion.
  • Évitez les aliments très acides (coca, café, tomate, jus d’orange, viande rouge…) ou limitez-les au maximum.

Le sport d’endurance

Le sport d’endurance, pratiqué d’une manière régulière, progressive et structurée, entretien une bonne santé au quotidien que ce soit sur le plan physique et moral.

S’il permet d’améliorer ses performances au fil des entraînements il suscite souvent l’envie d’en faire toujours plus. Il est fréquent qu’un objectif ambitieux, comme un marathon, un triathlon, soit fixé afin de motiver des entraînements précis.

Dans le sport d’endurance, rien ne doit être laissé au hasard.  L’hygiène de vie fera souvent la différence. En effet, pour atteindre un certain niveau de performance, les entraînements, l’alimentation, la récupération, les compléments alimentaires voire les massages seront nécessaires pour maintenir une bonne fonction musculaire, progresser et éviter les blessures.

L’effort musculaire génère immanquablement de l’acidité et de l’inflammation. Beaucoup de sportifs sont chargés d’acides. Ceci occasionne des pertes minérales par compensation et des problèmes d’échange ioniques dans les tissus.

Le Dr Denis Riché, auteur de plusieurs livres et de recherches sur le sport, définit la performance comme « l’optimisation de toutes les fonctions physiologiques, ayant répondu favorablement aux adaptations dues à l’entraînement ».

L’alimentation permettra de rééquilibrer les fonctions physiologiques. À noter que les intestins sont souvent le maillon faible du sportif. De récents travaux suggèrent que le sport d’endurance, même effectué à une intensité modérée peut accroître le catabolisme protéique. Un apport de 2 g d’acides aminés branchés (valine, leucine, isoleucine) supprime cet effet. Si un apport de glucides se fait simultanément, ces acides aminés seront mieux épargnés.

Conseils diététiques :

  • Entraînement : 500 ml/h de boisson glucidique avec des acides aminés branchés. Ces boissons évitent également la déshydratation, l’hypoglycémie et les crampes.
  • En pré-compétition : J-3 au dernier repas, l’idéal est l’apport de produits céréaliers non complets « sans résidus » ou pomme de terre. Dernier repas « sans résidus » minimum 3 h avant l’épreuve.
  • Compétition : Les boissons de l’effort doivent contenir des glucides et des acides aminés branchés, 500 ml/h (voire plus si contraintes thermiques) durant l’effort, accompagné de barres pour le sport d’endurance.
  • Après l’effort : boisson « salée » comme la St-Yorre ou la Vichy Celestins pour compenser une partie des pertes minérales et l’acidité ainsi que des boissons hypotoniques contenant des glucides et des acides aminés. Fruits secs ou barres glucidiques. Pour le repas du soir, aliments peu acidifiants comme les légumes racines (pommes de terre, raves, carottes…), verts et orangés et poissons bleus.
  • Le lendemain : petit déjeuner riche en fruits et protéines (œufs, viande séchée, poulet…). Apport d’oléagineux et fruits secs, sources d’acides gras polyinsaturés et de magnésium. À midi, réintroduction de la viande avec légumes verts et pomme de terre.

 

Complément indispensable au sportif au quotidien.

Pour plusieurs de ces besoins, il existe des complexes dans différentes marques qui sont très bien conçus.

  • Les acides gras, oméga 3 et 6 (500 mg – 1 g).
  • Les protéines et acides aminés comme L-Carnitine, L- Cystéine, L-Glutamine, la glycine, L-Arginine, la Taurine, les a.a ramifiés ou branchés – leucine-isoleucine-valine.
  • Les cofacteurs enzymatiques, orotate de magnésium, zinc, B1, B6, Q10 (100 mg).
  • Des antioxydants, Se-Zn-Mn-Cu, vit E (400 UI), vit C (500 mg).
  • Probiotiques pour les intestins.
  • Burgerstein : probase 1 cc au coucher, neutralise l’acidité tissulaire.

 Conseils

  1. Garder des plages de récupération pour  permettre au corps de réparer les tissus, les régénérer, éliminer les toxines et accroître la masse musculaire.
  2. Le surentraînement est plus nocif que bénéfique. Il apporte fatigue physique et mentale, problèmes articulaires, inflammations diverses… jusqu’à la fracture de fatigue.
  3. L’apport énergétique pendant l’effort diminue les phénomènes inflammatoires.
  4. Évitez les boissons caféinées et acides avant  et pendant un effort, elles sont déshydratantes et irritantes pour les intestins et les muscles.
  5. Lutter contre l’acidose tissulaire permet d’améliorer la qualité de l’entraînement et raccourcit le temps de récupération.
  6. Un massage permet d’activer la circulation, d’évacuer les toxines et éliminer les tensions musculaires.

Libération – Anne Givaudan

Le détachement

Il s’agit de couper les liens de dépendance qui nous empêchent d’être nous-mêmes.
Ils nous alourdissent, ralentissent notre démarche.
Il est nécessaire d’être libre pour que notre amour ne soit pas un amour de marchandage.
(Voir Phillys Cristal)

Première étape : durant 15 jours au minimum, quelques minutes avant de vous lever et avant de vous coucher, visualiser un lemniscate, un huit : soit deux cercles reliés par un point, qui se touchent à un endroit, comme des tubes creux dans lesquels circule une lumière : vous vous visualiserez dans le premier cercle, assis à même le sol et vous imaginerez face à vous la personne avec laquelle vous allez faire la pratique du détachement.
La lumière va circuler dans le sens des aiguilles d’une montre autour de vous et dans le sens contraire autour de la personne. Cela forme un huit lumineux. Faites simplement cela pendant quelques minutes par jours, pendant 15 jours. Veillez à ce que la personne reste bien dans son cercle.
Si la personne en face de vous vous paraît trop terrifiante, vous pouvez visualiser une vitre entre vous ou utiliser un symbole pour la représenter.

L’autre personne n’a pas besoin de savoir que vous vous libérez de liens nocifs, c’est vous qui vous détachez. Chacun a son moment précis pour faire un travail, respectez cette autre personne. Il s’agit de votre propre travail.

 

***

 

Après les 15 jours, vous allez vous allonger dans un endroit calme et prévoir au moins trois quarts d’heure de tranquillité.
Allongez-vous, fermez les yeux, et demandez que pendant toute cette pratique, votre être supérieur vous apporte de l’aide. Cet être qui ne juge pas, qui n’est pas touché par votre personnalité incarnée, qui reste immuable et divin, et demandez à ce que tout soit vécu avec amour et que vous soyez guéri de toute blessure.

Maintenant, tendez fortement vos muscles des bras et des jambes quelques secondes puis relâchez, tendez à nouveau, tendez, tendez, raidissez, et relâchez, une dernière fois, tendez vos bras, vos jambes, raidissez-les, sans vous faire mal, et relâchez.

(moi, je commence le soin à ce stade de la lecture, la relaxation se fait avant en profondeur)

Suivez maintenant le rythme de votre respiration calme, relâchez, calme,… ne forcez pas, suivez simplement le rythme de votre respiration… sentez votre corps physique de plus en plus lourd, de plus en plus pesant, sentez comme il est lourd, sentez comme il est pesant… il imprime sa marque dans le sol, dans le tapis, en dessous de vous dans le matelas, pesant…

Votre corps physique est maintenant calme relaxé, calme relaxé,… sentez-vous légèrement plus petit que votre corps physique, vous flottez dans votre enveloppe physique, vous flottez, vous flottez dans un vêtement trop grand, sentez-vous flotter à l’intérieur de votre corps physique…
Maintenant vous allez monter monter,… regarder… revoyez sur le sol les 2 cercles que vous avez visualisés pendant 15 jours.
Vous êtes dans un cercle et la personne (dire le prénom si vous le connaissez) avec laquelle vous allez vous détacher est dans l’autre cercle.

Regardez bien les liens qui vous relient l’une à l’autre, voyez l’endroit du corps où ils sont attachés, la forme, la couleur, la structure, peut-être sont-ils d’une matière visqueuse ou de corde, de bois, du fer du caoutchouc, peu importe, soyez simplement attentifs à ce que vous voyez…
Si votre corps a des tensions, des douleurs, c’est qu’à ces endroits-là des liens sont attachés.

… demandez à votre guide ou à votre être supérieur par quel lien commencer et comment le couper…
Est-ce au couteau, au laser, à la hache, à la main, écoutez ce qui vous est indiqué et faites-le, mettez simplement les morceaux de ce premier lien dans votre cercle, vous les détruirez un peu plus tard…

Regardez maintenant si la région du corps où vous avez détaché le lien a besoin de guérison, si oui, posez la main droite sur cette blessure si vous êtes droitier ou la main gauche si vous êtes gaucher, et demandez à votre guide de lumière ou à votre être supérieur qu’une énergie de guérison passe par votre tête, remplisse votre cœur et continue dans votre bras jusque à votre main…

Regardez si l’autre personne a besoin de guérison aussi. Si oui, demandez qu’une énergie de guérison lui soit envoyée.
Et maintenant, gardez votre main jusqu’à ce que vous sentiez une cicatrisation complète, une guérison complète de la blessure…

Et, à votre rythme, vous allez faire de la même façon pour chaque lien, vous allez regarder chacun des liens, voir la façon qui vous sera proposée pour les couper, les mettre dans votre cercle pour les détruire par la suite et envoyer une énergie de guérison là où elle est nécessaire… pour chaque blessure

Prenez le temps de faire ce rituel pour chacun des liens qui vous unissent à cette personne et dont vous n’avez plus besoin et dont elle n’a plus besoin…

Lorsque vous aurez terminé, demandez à votre être supérieur comment détruire les liens dans votre cercle et par quel moyen.
Procédez à la destruction jusqu’à ce que qu’il ne reste rien et que vous soyez satisfait du résultat.

Maintenant vous allez expliquer à l’autre personne que vous vous accordez la liberté mutuelle, par ce rituel, afin de ne plus dépendre l’une de l’autre.
Trouvez les mots pour le dire et faites-le avec votre cœur…

Remerciez aussi la personne de tout ce qu’elle vous a apporté dans cette relation. Si c’est un parent, remerciez-le au moins pour le corps physique qu’elle vous a donné pour expérimenter la vie dans la matière. Là aussi vous allez le faire avec vos mots, avec votre cœur…

Demandez maintenant à cette personne de vous pardonner pour tout le mal que vous avez pu lui faire dans cette vie ou dans une autre, consciemment ou non, soyez précis ou restez dans un domaine général, peu importe…

Demandez maintenant à votre Conscience supérieure d’envoyer un rayon de lumière et de pardon à cette personne pour tout le mal qu’elle a pu vous faire, consciemment ou non, dans cette vie ou dans une autre…
Peut-être cela sera-t-il difficile pour vous, mais faites-le, c’est important.

Demandez maintenant à cette personne de quitter son cercle et de vous laisser continuer seul.

Lorsqu’elle sera partie, vous effacerez son cercle comme votre conscience supérieure vous le suggèrera…

A présent, voici venu le moment de vous libérer des attitudes, des réactions, des comportements qui ne sont pas vraiment de vous. Nous portons quelquefois des peurs, des angoisses, des façons de voir la vie qui ne nous appartiennent pas, mais qui appartiennent à nos parents, à notre éducation, à la société dans laquelle on vit, au milieu dans lequel nous sommes.

Pour ce faire, vous allez quitter les vêtements que vous portez dans votre scène intérieure. Et vous les laisserez à vos pieds dans votre cercle.

Vous allez prendre le bain rituellique qui va vous débarrasser de toute trace de dépendance avec la personne de l’autre cercle.
Demandez à votre être supérieur de vous indiquer un lieu avec de l’eau, ce peut être la mer, un simple bassin, une cascade, un étang, une douche, peu importe.

Vous allez vous diriger vers ce point d’eau et prendre un ustensile pour vous frotter lorsque vous serez dans l’eau. Vous êtes maintenant dans l’eau et vous allez vous frotter dans les moindres recoins de votre corps jusqu’à ce que vous vous sentiez propre, léger, lavé, libre…

Propre, léger, libre…

Frottez-vous avec toute la joie, avec tout le plaisir que vous pouvez ressentir de cette libération…

Prenez le temps qu’il vous faut, sans impatience…

Si vous vous sentez lavé, propre, libre, sortez de l’eau et exprimez votre joie avec toute la force, tout l’enthousiasme dont vous êtes capable.
Faites comme vous le souhaitez, vous pouvez chanter, vous pouvez vous visualiser en chantant, en dansant, en roulant, faites ce que vous voulez.

Puis vous reviendrez dans votre cercle et enfin vous détruirez les vieux vêtements jusqu’à la dernière fibre comme votre être supérieur vous l’indiquera, ou comme vous le ressentirez.

A présent, vous allez chercher un vêtement provisoire dans un arbre qui vous sera indiqué par votre être supérieur, peu importe que vous le connaissiez ou pas, cet arbre, que vous connaissiez le nom de cet arbre ou non. Trouvez ce vêtement. Et lorsque vous l’aurez trouvé, mettez-le.

Maintenant entourez le tronc de cet arbre de vos bras pour le remercier et ressentir sa force et sa solidité, puis allez vous asseoir à une quinzaine de centimètres de son tronc et en toute confiance laissez-vous aller contre lui vers le tronc.

Savourez cet instant de paix, de confiance.

Vous allez à présent revenir ici et maintenant dans la pièce et écouter les bruits extérieurs, le rythme de votre respiration, le son de ma voix, et tout doucement vous allez commencer à bouger les mains, les pieds,… étirez-vous, ouvrez les yeux, et asseyez-vous, vous êtes là heureux de cette nouvelle naissance.

Cette pratique, vous pouvez la faire en différentes circonstances, notamment lorsque une personne que vous aimez est atteinte d’une maladie grave et va partir, vous quitter et que vous avez de profond sentiments mais en même temps beaucoup d’attachements pour cette personne ou envers cette personne. Cette pratique vous aidera et aidera également par conséquence la personne, elle vous aidera à être tous les deux libres et vous permettra d’être vraiment ce que vous êtes. Elle permet également qu’une séparation se fasse au mieux lorsqu’elle doit se faire ou que des liens d’amour soient réactivés lorsque ils doivent aussi se faire. Sachez simplement que l’on ne peut absolument pas agir sur l’autre personne. Que l’on ne peut agir que sur nous, sur nos attachements, sur nos émotions, sur nos tristesses. C’est une loi naturelle et réaliste que la vie nous propose.

 

Lausanne, 30 octobre 2008

 

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Martine Bergamin